Spécial 37ème anniversaire de CoDA

Ce message nous est parvenu à l’occasion du 37ème anniversaire de la fraternité CoDA en octobre 2023. Traduction et adaptation en français par l’association CoDA France, affiliée à CoDA International, tous droits réservés. 2023.

Hier, nous avons célébré le 37ème anniversaire de CoDA.

En célébrant ce jour important, nous nous souvenons de nos fondateurs Ken et Mary. Nous leur sommes reconnaissants pour tout ce qu’ils ont apporté à CoDA ! Comme c’est « l’Année de l’Unité », nous leur avons demandé de partager leurs pensées sur la Première Tradition.

Pensées de Ken et Mary sur la Première Tradition des Co-Dépendants Anonymes

« Notre bien-être commun devrait venir en premier lieu ; le rétablissement personnel dépend de l’unité des CoDA. »

Première Tradition de CoDA

Si nous nous observons individuellement, nous verrons que chacune des définitions que nous donnons à « notre bien-être commun » peut varier. Nous pouvons avoir des limites, des besoins, des manières de prendre soin de nous, d’aborder et d’entreprendre notre rétablissement différentes.

Dans le travail de service, notre bien-être commun doit être quelque chose qui permette à chacun(e) de s’exprimer en toute sécurité, de s’accepter mutuellement avec amour, même si nous ne sommes pas d’accord, de savoir qu’il existe une Puissance Supérieure, et que nous permettons à cette Puissance Supérieure d’agir à travers nous et les autres.

La codépendance est un conflit sur la signification que nous donnons à Dieu, quelque chose qui fait que nous érigeons des personnes, des lieux, des sentiments et des choses en puissance supérieure ou que nous devenons une puissance supérieure pour les autres. D’une manière ou d’une autre, nous cédons notre pouvoir personnel à quelque chose d’extérieur à nous-mêmes et restons inconscient(e)s de notre Puissance Supérieure.

Un exemple pourrait être celui d’une personne qui ressent le « besoin » d’apporter de la littérature extérieure parce qu’elle l’a fortement marquée. Cette personne peut croire que tout le monde bénéficierait de ce livre ou de ces informations comme cela a été le cas pour elle. Elle peut projeter son « besoin » sur son groupe CoDA et essayer de convaincre les autres de l’importance de ce livre. Ses intentions peuvent être bienveillantes, mais le résultat est qu’il ne s’agit pas d’un livre CoDA par CoDA et qu’il peut semer la confusion dans l’esprit du nouveau venu, de la nouvelle venue, ou de l’habitué(e) des réunions quant à ce qu’est CoDA.

Les Traditions assurent la sécurité de CoDA à tous ceux et toutes celles qui y viennent. Hors des réunions CoDA, nous pouvons partager avec les autres de la littérature extérieure, des auteurs/ autrices extérieur(e)s, des ateliers extérieurs. Dans ce cas, « mon » bien-être commun est différent de « notre » bien-être commun. Dans le service chez CoDA,  » notre  » bien-être commun aide CoDA à maintenir l’intention de la fraternité de rester sécure et accueillante, prenant soin de chaque personne qui y participe.

Le rétablissement personnel dépend de l’unité des CoDA.

Mon rétablissement est nécessaire pour que je reste intégré(e) à ma Puissance Supérieure et à moi-même. Il me donne un ensemble d’outils à utiliser quand ma codépendance refait surface. En plus d’être un conflit de dieux, la codépendance est aussi une dépendance à la peur. La codépendance, c’est aussi la façon dont nous sommes craintifs au plan relationnel, que ce soit avec nous-mêmes ou avec les autres. Avec le temps, cette peur devient compulsive puis addictive. Nous voyons cela dans nos schémas et caractéristiques, dans nos 4e et 10e Etapes.

Quand nous sommes dans la codépendance, nous nous prenons pour Dieu ou nous faisons des autres notre dieu. Nous avons peur de bien faire, de bien dire, de faire entendre notre vérité aux autres, de contrôler les autres pour qu’ils voient les choses à notre manière, etc. Dans ces moments-là, nous sommes sorti(e)s de notre « bien-être commun » et d’une « unité » saine et aimante. Autrement dit, si nous contrôlons, nous nous conformons, nous évitons, nous nions notre codépendance ou nous avons une faible estime de nous-mêmes, c’est là que nous aurons « besoin » d’un résultat qui nous arrange. Nous devenons alors centré(e)s sur nous-mêmes au lieu de nous concentrer sur « l’unité de CoDA » et sur « notre bien-être commun ».

Chaque personne au sein de CoDA mérite (d’avoir) une voix. Il importe que chacun(e) d’entre nous pratique une communication saine lorsqu’il/elle fait résonner sa voix, c’est-à-dire qu’il/elle communique sans rabaisser quiconque. De plus, ce qui est tout aussi important pour ceux et celles qui écoutent, c’est de permettre à la personne de s’exprimer sans essayer de la faire taire, de la contrôler ou de la rabaisser de quelque manière que ce soit. Nous ne sommes pas obligés(e) d’être d’accord les un(e)s avec les autres, nous devons simplement nous respecter mutuellement avec amour et savoir que chacun(e) fait de son mieux. En cas de désaccord, nous avons nos 12 Traditions pour nous guider, et nous avons le Vote en Conscience de Groupe pour prendre nos décisions.

Nous concentrer sur notre  » bien-être commun  » et nous efforcer de travailler harmonieusement ensemble pour le bien de CoDA amène une  » Unité  » basée sur la spiritualité au sein de CoDA. Comme pour toute chose, cela commence par nous et nos rétablissements personnels.

Le Conseil d’administration de CoDA International

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Ce message nous est parvenu à l’occasion du 37ème anniversaire de la fraternité CoDA en octobre 2023. Traduction et adaptation en français par l’association CoDA France, affiliée à CoDA International, tous droits réservés. 2023.

Une réflexion sur « Spécial 37ème anniversaire de CoDA »

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